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26/09/2011

Rééducation Quantifiée de la Marche (RQM)

Rééducation Quantifiée de la Marche (RQM) avec représentation graphique et calcul automatique de la vitesse.

 

Pour télécharger le document, il faut cliquer sur le lien ci-dessous :

http://reeducationtransmissiondessavoirs.hautetfort.com/archive/2012/02/14/reeducation-quantifiee-de-la-marche-rqm.html

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En début de progression, le but est avant tout l'augmentation du périmètre de marche

La Rééducation Quantifiée de la Marche permet :

 - Un travail quantifié de la DISTANCE, de l'ENDURANCE, et une recherche de la VITESSE CONFORTABLE de MARCHE chez des patients présentant une durée de déplacement inférieure à 20 minutes


 

 - Un travail quantifié de la VITESSE, pour les  patients pouvant marcher pendant 20 minutes ou plus, sans arrêt pour se reposer.

 

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Intérêt de la rééducation quantifiée de la marche :

 

La rééducation quantifiée de la marche (RQM) permet de connaître et donc d’encourager les petits progrès du patient à chaque séance de rééducation. Il s’agit donc d’un test d’une sensibilité inégalée.

Ainsi, lorsque le patient augmente son périmètre de marche qui passe de 60 mètres à 64 mètres, cet outil est capable de l’enregistrer et de donner au patient une connaissance des résultats (CR) qu’il peut comprendre.

 

La connaissance des résultats ou CR est considérée comme essentielle par les spécialistes de l’apprentissage et de la physiologie du mouvement humain, car elle permet au pratiquant de se fixer des objectifs à dépasser à chaque séance d’entrainement.

A notre avis, la CR est aussi importante pour la rééducation (et dans certains cas plus utile) que le massage ou la mobilisation passive.

Exemple : si le nouveau périmètre de marche est de 64 mètres, le patient qui le sait va essayer à la séance suivante de battre ce « record ». Il va donc marcher jusqu'à 65 mètres ou plus pour pouvoir progresser.

 

Ces petits progrès d’une importance capitale en rééducation ne sont pas enregistrés par les tests classiques comme la MIF, l’indice de BARTHEL, le TM6 (test de marche de 6 minutes), ou le « get up and go test »...

Ces bilans « médicaux » n’ont pas été créés pour être des protocoles de rééducation.

Plutôt destinés aux personnes qui n’ont pas pour objectif de réaliser une progression de la marche, Ils sont très utiles aux médecins et aux paramédicaux qui ont besoin de connaître rapidement les possibilités fonctionnelles globales du patient, sans entrer dans les détails.

Ces tests classiques sont suffisants pour prescrire la rééducation, l’appareillage, les soins infirmiers, les aides techniques et humaines dont le patient à besoin, calculer les pensions, etc. Mais cela ne peut en aucun cas servir de guide à la rééducation quotidienne.

Au contraire, pour le patient, comme pour le rééducateur, ces bilans « classiques » peuvent être contre-productifs.

En effet, lorsque le périmètre de marche passe de 60 à 150 mètres avec un déambulateur sans augmentation de la vitesse, les tests classiques ne détectent aucune modification ce qui est plutôt décourageant.

Des tests comme la MIF, l’Indice de BARTEL, le « get up and go test » et le « TM6 » ne donnent pas une connaissance des résultats (CR) exploitable lors de chaque séance de rééducation.

 

Autres arguments en faveur de la rééducation quantifiée de la marche :

1.  L’augmentation du périmètre de marche quantifié par la RQM est le signe de l’amélioration d’une certaine qualité gestuelle.

En effet, l’auto-organisation des mouvements à besoin d’une certaine quantité de pratique pour optimiser son action.

L’auto-organisation des mouvements permet de diminuer :

-  le coût énergétique de la marche (par élimination des contractions musculaires superflues),

-  et la demande attentionnelle (le patient n’a plus besoin de fixer toute son attention sur la déambulation, ainsi il devient capable de marcher en discutant).

Elle améliore également les composantes spatiales et temporelles des mouvements.

Pour mettre en jeu cette auto-organisation, le patient n’a pas besoin des conseils du rééducateur qui sont souvent superflus voir contre-indiqués.

Par exemple, c’est une erreur (et une faute professionnelle) de vouloir corriger la marche d’un patient cérébelleux qui écarte son polygone de sustentation. Cet écartement lui est indispensable pour pouvoir marcher sans chuter.

L’auto-organisation des mouvements est un mécanisme de régulation utile et puissant que les rééducateurs et les patients ont intérêt à connaitre et qui malheureusement leur est rarement enseigné.

Il est facile à mettre en jeu, il suffit d’augmenter la quantité de pratique (augmentation du périmètre de marche). C’est un argument en faveur de l’utilisation de la rééducation quantifiée de la marche (RQM).

 

2.  Autre facteur qui prend actuellement une grande importance en rééducation : l’utilisation de la RQM permet de lutter contre le déconditionnement à l’effort aérobie que présentent la plupart des patients.

L’augmentation du périmètre et de la durée de la marche sont deux paramètres du mouvement faciles à mesurer et qui permettent d’affirmer que le patient améliore son endurance aérobie.

La société française de cardiologie recommande la pratique régulière d’au moins 30 minutes d’activité physique aérobie par jour. La RQM répond parfaitement à cet objectif.

22:48 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

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