20/09/2011
Explications concernant chaque exercice du protocole de rééducation de l’équilibre fonctionnel quantifié
Comment saisir la date sur la version Excel de ce protocole ?
La date doit être notée de la manière suivante : 06 09 11 pour le 6 septembre 2011Ne pas entrer 06/09/11 qui est mal accepté par les feuilles de calcul Excel
Explications et exemples pour chaque exercice de DEPLACEMENT Deux cotations pour chaque déplacement : 1. Distance évaluée en mètres 2. Durée du déplacement en minutes. La connaissance des résultats (CR) par le patient (et par le thérapeute) est un facteur important de progrès. Un des effets les plus remarquables de la CR est de permettre au patient (et au thérapeute) de fixer l’objectif de chaque séance de rééducation. Exemple : avec mon déambulateur, j’avais marché 60 mètres à la séance précédente, et je vais essayer de battre ce « record personnel ». Une précision absolue est inutile, voir contre-productive (par exemple 61 mètres et 47 centimètres). C’est une perturbation pour le patient avec risque d’incompréhension et d’impossibilité d’utiliser la connaissance des résultats. Sous la rubrique : Déplacements en fauteuil roulant manuel Explication de l’exercice « Fauteuil roulant manuel » : Cet exercice convient aux patients ne pouvant pas se déplacer en position debout. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. Cet exercice est généralement utilisé pour des patients à faible rayon d’action (moins d’un kilomètre) On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : déplacement en fauteuil roulant avec les pieds et la main gauche sans utilisation de la main droite. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Marche "au cabotage" : en se tenant aux meubles, au mur ou barres parallèles Explication de l’exercice « Marcher en se tenant » : Cet exercice convient aux patients ayant des troubles de l’équilibre importants. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : marche en se tenant aux barres parallèles placées très haut sous les aisselles et rapprochées l’une de l’autre pour plus de stabilité. Titre de la vidéo : Marche dans barres parallèles placées sous les aisselles et rapprochéesLien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=AYz-7el8TNY On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de déplacement quantifié dans les barres parallèles : Titre de la vidéo : « Syndrome cérébelleux chronique en fauteuil » On trouvera une séquence concernant « la marche dans les barres parallèles » à 6 minutes du début de la vidéo. http://www.youtube.com/watch?v=6gZYs8w8dLc&feature=relmfu Sous la rubrique : Autres déplacements en position debout Explication de l’exercice « Déambulateur » : La marche avec un déambulateur est une étape intermédiaire entre la marche en se tenant aux barres parallèles et la marche avec cannes. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : marche avec « déambulateur type ROLLATOR à 4 roues » sous surveillance permanente pour éviter le risque de chute. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de déplacement quantifié en déambulateur de type ROLLATOR à 4 roues : Titre de la vidéo : « Ma reprise de la marche (sclérose en plaques) » On trouvera une séquence concernant « la marche avec un déambulateur » à 4 minutes et 14 secondes du début de la vidéo. http://www.youtube.com/watch?v=tvJyScD8s38&feature=channel_video_title Sous la rubrique : Autres déplacements en position debout Explication de l’exercice « 2 cannes anglaises » : La marche avec 2 cannes anglaises est une étape intermédiaire entre la marche avec déambulateur très stable et la marche avec une seule canne. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient utilise « 2 cannes tripodes » pour se déplacer sous surveillance permanente afin d’éviter le risque de chute. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de déplacement quantifié avec « 2 cannes anglaises » : Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie On trouvera une séquence concernant lamarche avec 2 cannes à 15 secondes du début de la vidéo Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA Sous la rubrique : Autres déplacements en position debout Explication de l’exercice « 1 canne anglaise » : La marche avec 1 canne anglaise est une étape importante avant la marche sans canne. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple de déplacement quantifié avec bâton de marche et releveur anti-équin à gauche : Titre de la vidéo : Bâton de marche pour sclérose en plaques Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=UwTazhZQ-O0 Autre exemple : marche avec une canne simple. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Autre exemple de déplacement quantifié : marche avec canne tripode Titre de la vidéo : Marche quantifiée avec une canne tripode (hémiplégie)Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=1uCMtp2VcVc Sous la rubrique : Autres déplacements en position debout Explication de l’exercice « Marche sans cannes » : La marche sans canne est le rêve des personnes utilisant une aide de marche. Cependant, il ne faut pas se presser et bruler les étapes. Il vaut mieux marcher 800 mètre avec une aide de marche, que quelques mètres sans cannes. La quantité de pratique est importante pour lutter contre le déconditionnement à l’effort aérobie et obtenir une amélioration de la qualité de la marche par auto-organisation des mouvements. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : marche sans canne mais avec attelle anti-équin du côté droit. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de déplacement quantifié de type « Marche sans cannes » :
Titre de la vidéo : « Marche en terrain varié : ma rééducation simple et efficace »
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=uhz-S-4d_LM&feature=channel_video_title
Sous la rubrique : Autres déplacements en position debout Explication de l’exercice « Course » : La course, étape ultime de la réadaptation des déplacements, sera effectuée au départ dans l’herbe ou sur un tatami et sous la surveillance d’une tierce personne valide, pour éviter les chutes traumatisantes. L’augmentation progressive de la distance ou de la durée de la course lente constitue la première étape. Le rééducateur note : - la distance (en mètres) parcourue sans aucune aide extérieure, - et la durée du déplacement en minutes. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : course sur l’herbe On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de déplacement quantifié en courant :Titre de la vidéo : Activité physique aérobie pour sclérose en plaques
Voir les premières sequences de cette vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=Mly9g9YUSuE
Explications et exemples pour chaque exercice dans les ESCALIERS Sous la rubrique : Escalier avec appui manuel Explication de l’exercice « monter + 2 mains sur rampe » : Le patient monte les escaliers en tenant la rampe avec les 2 mains pour plus de stabilité. Cet exercice est facile à mettre en œuvre car il ne nécessite aucun matériel spécifique. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : montée des escaliers avec les 2 mains sur la rampe et en plaçant la rampe du côté droit. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de montée des escaliers en tenant la rampe à 2 mains :Titre de la vidéo : « Syndrome cérébelleux chronique en fauteuil »
On trouvera une séquence concernant « la marche montée des escaliers » à 3 minutes et 12 secondes du début de la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=6gZYs8w8dLc&feature=relmfu
Sous la rubrique : Escalier avec appui manuel Explication de l’exercice « monter + 1 main sur rampe » Le patient monte les escaliers en tenant la rampe avec une seule main. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : montée des escaliers avec une main sur la rampe et une canne dans l’autre main. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de montée des escaliers en tenant la rampe avec une seule main :
Titre de la vidéo : « Ma meilleure performance de rééducation dans les escaliers»
On trouvera une séquence concernant l’exercice « monter + 1 main sur rampe » au début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=glc1tOVVTO4
Autre vidéo pour le même exercice
Titre de la vidéo : « Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale »
On trouvera une séquence concernant l’exercice « monter + 1 main sur rampe » à 2 minutes et 36 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Sous la rubrique : Escalier avec appui manuel Explication de l’exercice « descente 2 mains sur rampe » : Le patient descend les escaliers en tenant la rampe avec les 2 mains pour plus de stabilité. Cet exercice est facile à mettre en œuvre car il ne nécessite aucun matériel spécifique. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : descente des escaliers avec les 2 mains sur la rampe et avançant toujours le pied gauche en premier, ce qui est plus facile dans le cas de ce patient. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de descente des escaliers en tenant la rampe à 2 mains :Titre de la vidéo : « Syndrome cérébelleux chronique en fauteuil »
On trouvera une séquence concernant l’exercice « descente 2 mains sur rampe » à 3 minutes et 40 secondes du début de la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=6gZYs8w8dLc&feature=relmfu
Sous la rubrique : Escalier avec appui manuel Explication de l’exercice « descente 1 main sur rampe » Le patient descend les escaliers en tenant la rampe avec une seule main. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : descente des escaliers avec une main sur la rampe et une canne dans l’autre main. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de descente des escaliers en tenant la rampe avec une seule main :Titre de la vidéo : « Ma meilleure performance de rééducation dans les escaliers»
On trouvera une séquence concernant l’exercice « descente 1 main sur rampe » à 2 minutes et 17 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=glc1tOVVTO4
Autre vidéo pour le même exercice
Exemple de descente des escaliers en tenant la rampe avec une seule main :Titre de la vidéo : « Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale »
On trouvera une séquence concernant l’exercice « descente 1 main sur rampe » à 4 minutes et 26 secondes du début de la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Sous la rubrique : Escalier sans appui manuel (ne pas toucher la rampe, ni le mur, et ni le sol) Explication de l’exercice « monter + 2 pieds par marche » Le patient monte les escaliers sans se tenir à la rampe. Il pose les deux pieds sur chaque marche pour plus de stabilité. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : montée des escaliers sans se tenir à la rampe mais avec une canne simple. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de montée des escaliers sans se tenir à la rampe, mais en posant les 2 pieds sur chaque marche : Titre de la vidéo : « Hémiplégie : rééducation par la marche»On trouvera une séquence concernant l’exercice « monter + 2 pieds par marche » à 3 minutes et 21 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=43dvgkKgVR8&feature=related
Sous la rubrique : Escalier sans appui manuel (ne pas toucher la rampe, ni le mur, et ni le sol) Explication de l’exercice « monter + 1 pied par marche » Le patient monte les escaliers sans se tenir à la rampe. Il ne pose qu’un seul pied sur chaque marche. Il s’agit d’un exercice de fin de progression qui se rapproche de la montée des escaliers par un sujet sain, jeune et dynamique. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : montée des escaliers sans se tenir à la rampe sans se tenir à la rampe mais sous surveillance du rééducateur prêt à intervenir en cas de perte d’équilibre. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de montée des escaliers sans se tenir à la rampe et en posant un seul pied sur chaque marche : Titre de la vidéo : « Une paraplégie qui récupère : le rôle de la rééducation »On trouvera une séquence concernant l’exercice « monter + 1 pied par marche » à 6 minutes et 38 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=zdUjGdN2_NY&feature=channel_video_title Sous la rubrique : Escalier sans appui manuel (ne pas toucher la rampe, ni le mur, et ni le sol) Explication de l’exercice « descendre + 2 pieds par marche » Le patient descend les escaliers sans se tenir à la rampe. Il pose les deux pieds sur chaque marche pour plus de stabilité. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : descente des escaliers sans se tenir à la rampe mais avec une canne simple. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de descente des escaliers sans se tenir à la rampe, mais en posant les 2 pieds sur chaque marche : Titre de la vidéo : « Hémiplégie : rééducation par la marche»On trouvera une séquence concernant l’exercice « descendre + 2 pieds par marche » à 3 minutes et 17 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=43dvgkKgVR8&feature=related
Sous la rubrique : Escalier sans appui manuel (ne pas toucher la rampe, ni le mur, et ni le sol) Explication de l’exercice « descendre + 1 pied par marche » Le patient descend les escaliers sans se tenir à la rampe. Il ne pose qu’un seul pied sur chaque marche. Il s’agit d’un exercice de fin de progression qui se rapproche de la descente des escaliers par un sujet sain, jeune et dynamique. S’il y a risque de chute, le thérapeute se place toujours en aval du patient aussi bien à la montée qu’a la descente et se tient à la rampe avec une main, pour éviter d’être entrainé en bas des escaliers par une chute éventuelle du patient vers l’aval. Le rééducateur note le nombre de marches d’escalier franchies par le patient (de 1 à 60 marches ou plus). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : descente des escaliers sans se tenir à la rampe mais sous surveillance du rééducateur prêt à intervenir en cas de perte d’équilibre. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de descente des escaliers sans se tenir à la rampe et en posant un seul pied sur chaque marche : Titre de la vidéo : « Une paraplégie qui récupère : le rôle de la rééducation »On trouvera une séquence concernant l’exercice « descendre + 1 pied par marche » à 7 minutes et 9 secondes du début de la vidéo.
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=zdUjGdN2_NY&feature=channel_video_title
Explications et exemples pour chaque exercice de CHANGEMENTS DE POSITIONS Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de changement de position pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats qui va l’inciter à battre son précédent « record ». La connaissance des résultats est un outil important pour effectuer une progression. Changer de position : c'est souvent l'exercice le plus important pour le patient ne pouvant plus marcher La véritable progression commence lorsque le rééducateur ne touche plus le patient. En effet, l'aide d'une tierce personne nuit à l'auto-organisation des mouvements. Chaque changement de position est donc quantifié en nombre de répétitions effectuées sans l'aide du rééducateur. Rôle du thérapeute : aménager les conditions de pratique de l'exercice qu'il a choisi, pour qu'il soit effectué sans l'aide d'une tierce personne, en utilisant si nécessaire les aides techniques permettant la réalisation autonome de l'exercice. La quantité de pratique (l'augmentation du nombre de répétitions) permet d'améliorer l'endurance et la qualité de la performance par auto-organisation des mouvements. Sous la rubrique : Explication de l’exercice « Décubitus, fléchir et reposer un membre inf. (MI) après l'autre (triple flexion) avec position de départ décrite ci-dessous Explication de l’exercice « MI sur coussin » : Cet exercice convient aux patients fatigables ayant une spasticité en extension qui parasite la marche et augmente son coût énergétique. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = mouvement du membre inf. droit + mouvement du gauche (2 mouvements = 1 cycle). Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Exemple de cotation : Cotation 25 = le patient a effectué 25 mouvements du côté gauche et 25 à droite (soit 25 cycles). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : cette patiente travaille uniquement du côté droit qui est plus faible. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Exemple de changement de position quantifié en position couchée avec position de départ : membres inférieurs reposant sur un coussin.Titre de la vidéo : « Facilitation de la flexion pour améliorer la marche (sclérose en plaques) ».
On trouvera une séquence concernant « le travail de la flexion en décubitus » dès le début de la vidéo. Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=n8SVFRJnDWs Autre vidéo pour illustrer l’exercice « MI sur coussin » Titre de la vidéo : Sclérose en plaques : comment faciliter la marche ? Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=J6dDStLUpAQ&feature=channel_video_title Sous la rubrique : Explication de l’exercice « Décubitus, fléchir et reposer un membre inf. (MI) après l'autre (triple flexion) avec position de départ décrite ci-dessous Explication de l’exercice « MI en extension » :Cet exercice convient aux patients ayant une spasticité modérée en extension qui parasite la marche et augmente son coût énergétique. Cet exercice est nettement plus difficile que le précédent, car il faut « déverrouiller » la position de départ en extension du membre inférieur. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = mouvement du membre inf. droit + mouvement du gauche (2 mouvements = 1 cycle). Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Exemple de cotation : Cotation 32 = le patient a effectué 32 mouvements du côté gauche et 32 à droite (soit 32 cycles). On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : cette patiente travaille le plus rapidement possible et avec une amplitude de flexion de genou dépassant 90°. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Assis au bord du lit - couché - et retour assis avec aide technique : potence ou sangle… Explication de l’exercice « aide technique » : Position de départ : le patient est assis au bord du lit. Il se couche sur le dos sans l’aide du rééducateur, mais en utilisant une potence, la télécommande de son lit électrique qui permet de surélever l’oreiller, ou tout autre système extérieur (sangle…). Puis il se rassoit au bord du lit, en utilisant la plupart du temps les mêmes aides techniques. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : la patiente utilise la télécommande de son lit électrique et monte le relève- buste d’environ 40°. Elle s'agrippe aux barreaux ou à la potence pour s’asseoir et se recoucher. Sous la rubrique : Assis au bord du lit - couché - et retour assis avec aide technique : potence ou sangle… Explication de l’exercice « sans aide tech. » : Position de départ : le patient est assis au bord du lit. Il se couche sur le dos sans l’aide du rééducateur, et sans utiliser les aides techniques de l’exercice précédent. Il peut tout de même utiliser ses mains pour s’appuyer sur son lit ou pour soulever manuellement ses membres inférieurs. Puis il se rassoit au bord du lit, toujours sans aide techniques, mais avec l’aide de ses mains. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Exemple de changement de position quantifié « sans aide tech. » : Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie On trouvera une séquence concernant les changements de position quantifiés « sans aide tech. » à 2 minutes 53 secondes du début de la vidéo Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA Sous la rubrique : Assis au bord du lit - couché - et retour assis avec aide technique : potence ou sangle… Explication de l’exercice « sans les mains » : Il s’agit d’un exercice de fin de progression. Position de départ : le patient est assis au bord du lit. Il se couche sur le dos sans l’aide du rééducateur, sans utiliser d’aide technique et sans se servir de ses mains. Puis il se rassoit au bord du lit, toujours sans aide technique et sans les mains. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Sous la rubrique : Assis-debout et retour assis, avec appui genoux sur gros coussins et appui mains sur un objet stable (espalier…) Explication de l’exercice « siège surélevé » : La surélévation du siège (plus de 45 centimètres) facilite considérablement le changement de position Lorsque ce nombre dépasse la trentaine, on peut essayer de baisser l’assise pour arriver progressivement à une hauteur normale du siège. Les coussins sont calés entre les genoux du patient et l’espalier ou tout autre objet stable (mur…) et offrent au patient un appui ferme. Les pieds du patient sont sous les coussins. Les mains tiennent l’espalier le plus haut possible. Cet exercice peut aussi se faire avec appui sur un verticalisateur encore appelé « standing » ou appareil de verticalisation. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = se mettre debout + retour assis (2 mouvements = 1 cycle). Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Il s’agit d’un exercice important pour les patients en fauteuil, on peut aller jusqu'à 50 exécutions (ou plus) On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. En particulier la hauteur du siège en centimètre. Par exemple « hauteur de l’assise 60 cm ». En pratique on peut surélever le siège par des coussins, des annuaires ou en utilisant une assise dont la hauteur peut être réglée (table de rééducation électrique par exemple). Exemple de changement de position « Assis-debout et retour assis, avec appui des genoux sur de gros coussins et appui des mains sur un objet stable » Titre de la vidéo : Sclérose en plaques : comment se remettre debout Nouvelle version Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=wHxqra11Dyk Sous la rubrique : Assis-debout et retour assis, avec appui genoux sur gros coussins et appui mains sur un objet stable (espalier…) Explication de l’exercice « siège normal » : Hauteur de l’assise de 45 cm environ. Les coussins sont calés entre les genoux du patient et l’espalier ou tout autre objet stable (mur…) et offrent au patient un appui ferme. Les pieds du patient sont sous les coussins. Cet exercice est effectué en se tenant le plus haut possible sur l’espalier, l’élévation des membres supérieurs augmente les influx en extension et facilite le mouvement. Cet exercice peut aussi se faire avec appui sur un verticalisateur encore appelé « standing » ou appareil de verticalisation. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = se mettre debout + retour assis (2 mouvements = 1 cycle). Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Il s’agit d’un exercice important pour les patients en fauteuil, on peut aller jusqu'à 50 exécutions (ou plus) On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Par exemple : exercice effectué au lit du patient qui est réglable en hauteur et qui est placé le plus haut possible (figure3). Exemple de changements de positions « Assis-debout et retour assis, avec appui des genoux sur de gros coussins et appui des mains sur un objet stable » Titre de la vidéo : Enfant polyradiculonévrite : rééducation, film n°1 Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=qzAmbADNK78&feature=related Au début de la vidéo, on peut voir l’exercice effectué à l’espalier, et à partir de 4 minutes et 12 secondes du début de la vidéo, on peut voir le même exercice réalisé avec un appareil de verticalisation. Sous la rubrique : Assis-debout et retour assis, avec appui des mains sur un objet stable Explication de l’exercice « appui des mains » : Exercice effectué sans appui des genoux. L’appui des mains sur un objet stable (table ou déambulateur ou espalier…) est autorisé. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = se mettre debout + retour assis (2 mouvements = 1 cycle). Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Il s’agit d’un exercice important pour les patients en fauteuil, on peut aller jusqu'à 50 exécutions (ou plus) On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Par exemple : cet exercice est effectué en se tenant au montant du lit dans sa chambre et doit être exécuté tous les jours même le week-end. Exemple de changements de positions « Assis-debout et retour assis, avec appui des mains sur un objet stable ». Titre de la vidéo : Syndrome cérébelleux chronique en fauteuil Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=6gZYs8w8dLc Sous la rubrique : Assis-debout et retour assis, avec appui des mains sur un objet stable Explication de l’exercice « idem sans appui » : Exercice identique aux exercices précédents mais sans appui des genoux, ni des mains. C’est donc encore plus difficile. Cependant, il est souvent souhaitable de placer un objet stable (une table par exemple) devant le patient pour qu’il puisse se tenir en cas de perte d’équilibre. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles sans perte d’équilibre. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si le sujet perd l’équilibre, il peut (s’il n’est pas trop fatigué) recommencer l’exercice pour essayer de battre son précédent record. On trouvera une séquence concernant l’exercice Assis-debout et retour assis « sans appui » à 2 minutes 26 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : « Ma lutte contre la sclérose en plaques par la kinésithérapie » Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=fSyMdSxTcqQ On trouvera une autre séquence concernant l’exercice Assis-debout et retour assis « sans appui » à 55 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : « Syndrome parkinsonien : rééducation » Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=oRZB-6iH7JM&feature=channel_video_title Sous la rubrique : Debout - mettre 1 pied sur une marche (alterner dr. et g.)Explication de l’exercice « appui des mains » :
Le patient est debout face à une marche d’escalier ou à une boite en bois d’une hauteur de 16,5 cm environ (ou face au premier barreau de l’espalier). Il se tient avec les deux mains à un objet stable : espalier, barres parallèles, etc… En appui sur le pied gauche, il pose le pied droit sur la marche, puis le remet sur le sol. Il effectue ensuite le même exercice de l’autre côté. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Attention au recurvatum du genou du côté en appui au sol. Cette attitude vicieuse est souvent la conséquence de la spasticité des muscles extenseurs, en particulier celle du triceps. Pour contrôler cette spasticité et éviter le recurvatum, le patient fléchit légèrement son genou. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : « le patient pose le pied sur la 1er barreau de l’espalier. Sous la rubrique : Debout - mettre 1 pied sur une marche (alterner dr. et g.) Explication de l’exercice « sans appui » : Le patient est debout face à une marche d’escalier ou à une boite en bois d’une hauteur de 16,5 cm environ (ou face au premier barreau de l’espalier). Il ne se tient pas à un objet stable pour mettre en jeu l’équilibration monopodale. Cependant, il est indispensable de placer le patient à portée d’un objet stable (chambranle de porte ou barres parallèles par exemple) pour qu’il puisse se tenir en cas de perte d’équilibre. En appui sur le pied gauche, il pose le pied droit sur la marche, puis le remet sur le sol. Il effectue ensuite le même exercice de l’autre côté. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles sans perte d’équilibre. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si le sujet perd l’équilibre, il peut (s’il n’est pas trop fatigué) recommencer l’exercice pour essayer de battre son précédent record. Attention au recurvatum du genou du côté en appui au sol. Cette attitude vicieuse est souvent la conséquence de la spasticité des muscles extenseurs, en particulier celle du triceps. Pour contrôler cette spasticité et éviter le recurvatum, le patient fléchit légèrement son genou. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : « le patient pose le pied sur la 1er barreau de l’espalier. Sous la rubrique : Debout - mettre 1 pied sur une chaise (alterner droit et g.)Explication de l’exercice « appui des mains » :
Le patient est debout face à une chaise. Hauteur habituelle de l’assise = 45 cm Il se tient avec les deux mains à un objet stable (exemples : le chambranle d’une porte, les barres parallèles, etc…). En appui sur le pied gauche, il pose le pied droit sur la marche, puis le remet sur le sol. Il effectue ensuite le même exercice de l’autre côté. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Attention au recurvatum du genou du côté en appui au sol. Cette attitude vicieuse est souvent la conséquence de la spasticité des muscles extenseurs, en particulier celle du triceps. Pour contrôler cette spasticité et éviter le recurvatum, le patient fléchit légèrement son genou. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : « le patient ne se tient qu’avec une seule main » Sous la rubrique : Debout - mettre 1 pied sur une chaise (alterner droit et g.) Explication de l’exercice « sans appui » : Le patient est debout face à une chaise Hauteur habituelle de l’assise = 45 cm En appui sur le pied gauche, il pose le pied droit sur la chaise, puis le remet sur le sol. Il effectue ensuite le même exercice de l’autre côté. Il ne se tient pas à un objet stable pour mettre en jeu l’équilibration monopodale. Cependant, il est indispensable de placer le patient à portée d’un objet stable (chambranle de porte ou barres parallèles par exemple) pour qu’il puisse se tenir en cas de perte d’équilibre. Le rééducateur (ou mieux le patient) compte à haute voix le nombre de cycles sans perte d’équilibre. Un cycle = l’ensemble des actions décrites ci-dessus. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si le sujet perd l’équilibre, il peut (s’il n’est pas trop fatigué) recommencer l’exercice pour essayer de battre son précédent record. Attention au recurvatum du genou du côté en appui au sol. Cette attitude vicieuse est souvent la conséquence de la spasticité des muscles extenseurs, en particulier celle du triceps. Pour contrôler cette spasticité et éviter le recurvatum, le patient fléchit légèrement son genou. On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : « le patient pose le pied sur 2 annuaires empilés sur la chaise (6 centimètres au total) » Autre exemple fréquent en salle de rééducation : « le patient pose le pied sur le 3ème barreau de l’espalier » Vidéo illustrant l’exercice : Debout - mettre 1 pied sur une chaise (alterner droit et g.) « sans appui » des mains Titre de la vidéo : Travail de la flexion des membres inférieurs en position debout (spasticité en extension) Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=YXgNT9cHwWo Sous la rubrique : Debout sol et retour en position debout avec aide technique : chaise ou fauteuil stable ou espalier... Explication de l’exercice « aide technique » : Le patient est en position debout. Il s’assoit sur le sol en s’appuyant sur un objet stable (exemple : les barreaux de l’espalier, ou un lit), puis il revient en position debout dans les mêmes conditions. On trouvera une séquence concernant l’exercice « Debout sol et retour en position debout avec aide technique : chaise ou fauteuil stable ou espalier, avec aide technique » à 5 minutes 32 secondes du début de la vidéo.Titre de la vidéo : « Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale »
Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
On trouvera une séquence concernant l’exercice « Du sol à debout avec un appui stable » à 6 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : Ataxie de Friedreich, ma kinésithérapie, film N°2 Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=sDMHApaigoo Sous la rubrique : Debout sol et retour en position debout avec aide technique : chaise ou fauteuil stable ou espalier... Explication de l’exercice « sans aide tech. » : Le patient est en position debout. Il s’assoit sur le sol sans autre appui que le sol, puis il revient en position debout dans les mêmes conditions. L'exercice "sans aide technique" est effectué sans autre appui que le sol. L'aide du sol, n'est donc pas considérée comme une aide technique. Remarque : certains patients ne passent pas par le « chevalier servant » pour effectuer ce changement de position. Ils utilisent une technique personnelle qui dépend de leurs possibilités. Par exemple, en cas de spasticité des adducteurs, ils passent par la position accroupie (voir la photo). On trouvera une séquence concernant l’exercice « Debout sol et retour en position debout sans aide technique » à 3 minutes 43 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : Maladie de Parkinson : rééducation des facteurs limitant les performances Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=pnArMdiPJIs&feature=relmfu On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter le protocole au cas particulier du patient. Exemple : « le patient se couche sur le sol pour se reposer quelques secondes avant de se relever ». Ce commentaire est illustré par la vidéo suivante à 1 minute 7 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : Maladie de Parkinson : protocole de rééducation Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ih89wZChQ3U&feature=relmfu Autre exemple fréquent d’aménagement à noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » : « debout – sol se fait avec appui sur une chaise stable, par contre le retour en position debout se fait sans autre appui que le sol » Explications et exemples pour chaque exercice de TENUES DE POSITIONS Tenir une position : une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats qui permet d'améliorer les performances. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patientRemarque : le travail sur statokinésimètre ou sur plate forme de jeu informatisée (en adaptant l’écartement des pieds et la difficulté des exercices aux possibilités du patient) peut remplacer les tenues de positions.
Sous la rubrique : En décubitus dorsal Explication de l’exercice « Soulever le bassin (pont bustal) » Cet exercice encore appelé « petit pont » permet au sujet alité de soulever les fessiers pour recevoir un bassin et faire ses besoins au lit. Il nécessite une co-contration bien dosée des muscles extenseurs et fléchisseurs des membres inférieurs, pour éviter que les pieds ne glissent en avant. L’équilibre intervient pour éviter la chute du bassin à gauche ou à droite ce qui peut être difficile en cas de tremblements d’action ou d’autres perturbations sensori-motrices. Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre-productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le « pont bustal » sur un seul pied (one footed bridge). Cet exercice classique dans les hémiplégies qui récupèrent doit être fait sans varus du pied, ce qui est particulièrement difficile en cas de spasticité du triceps. Vidéo concernant l'exercice "Soulever le bassin (Pont bustal) " Titre de la vidéo : Comment exécuter l'exercice « Pont bustal, soulever le bassin » http://www.youtube.com/watch?v=GnSliUB-ljw Sous la rubrique : En décubitus dorsal Explication de l’exercice « triple flexion des 2 MI » Le patient est couché sur le dos, avec les 2 membres inférieurs fléchis sur la poitrine. Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice ne présente aucune difficulté pour la majorité des sujets sains. Cependant, il est beaucoup plus difficile pour les patients présentant un syndrome pyramidal avec spasticité (même très faible) prédominant sur les extenseurs. Cet exercice est donc avant tout destiné aux patients présentant un déficit des muscles fléchisseurs des membres inférieurs et/ou une hyperactivité des extenseurs (par exemple une spasticité prédominant sur la triple extension). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient Sous la rubrique : Assis sans dossier sans aide des Membres Supérieurs (MS) Explication de l’exercice « Pieds au sol » : Le patient est assis sans dossier, mais avec les 2 pieds au sol Il effectue l’exercice sans se tenir avec les mains (il garde les bras croisés ou en élévation) Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice ne présente aucune difficulté pour la majorité des sujets sains. Cependant, il est beaucoup plus difficile pour les patients présentant une atteinte relativement sévère des membres inférieurs et du tronc (paraplégie, paraparésie, syndrome de Guillain Barré, spasticité importante, syndrome cérébelleux important…) Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre-productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice tout en jouant au ballon Autre exemple : le patient effectue l’exercice en s’appuyant sur le siège avec une seule main, mais sans se cramponner, ce qui serait trop facile. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Assis sans dossier sans aide des Membres Supérieurs (MS) Explication de l’exercice « Sans pieds au sol » : Le patient est assis sans dossier, ses pieds ne reposent pas sur le sol car l’assise est surélevée (assis sur une table de rééducation dont on peut régler la hauteur, par exemple). Il effectue l’exercice sans se tenir avec les mains (il garde les bras croisés ou en élévation). Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice ne présente aucune difficulté pour la majorité des sujets sains. Cependant, il est beaucoup plus difficile pour les patients présentant une atteinte relativement sévère des membres inférieurs et du tronc (paraplégie, paraparésie, syndrome de Guillain Barré, spasticité importante, syndrome cérébelleux important…) Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : assis sans les pieds au sol mais en se tenant au bord de la table de rééducation. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Assis sans dossier sans aide des Membres Supérieurs (MS) Explication de l’exercice « Penché en arrière avec flexion des 2 MI » : Le patient est assis sans dossier, ses pieds ne reposent pas sur le sol car l’assise est surélevée (assis sur une table de rééducation dont on peut régler la hauteur, par exemple). Il fléchit ses membres inférieurs à 90° de flexion de hanche (ou plus) et incline son tronc en arrière, tout en restant en auto-grandissement du rachis. Il effectue l’exercice sans se tenir avec les mains (il garde les bras croisés ou en élévation) Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice permet de lutter contre la spasticité des membres inférieurs en extension et donc contre la tendance du patient à marcher avec le pied en équin et sans fléchir le genou. Il permet également de renforcer les muscles fléchisseurs des membres inférieurs et du tronc. Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le sujet effectue 2 fois cet exercice pour augmenter le tonus en flexion et lutter contre la spasticité en extension. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Vidéo concernant l'exercice « Penché en arrière avec flexion des 2 MI » Titre de la vidéo : Assis et penché en arrière avec flexion des 2 MI pour lutter contre la spasticité en extension Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=CKG7ty7M1JU Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « YO avec 2 appuis des MS » : Le patient est en position debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO). Il se tient avec les 2 mains à un objet stable : barreau de l’espalier ou table placée devant lui ou chambranle de porte… Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice est destiné aux patients présentant une grande faiblesse des membres inférieurs. Dans les paralysies périphériques, il existe une règle : le patient peut se passer d’appareillage pour tenir debout lorsque la somme du testing des muscles extenseurs de hanche, genou et pied est égale ou supérieure à 7. Ainsi, même si le quadriceps est à 0, le patient peut tenir debout s’il possède des extenseurs de hanche à 4 au testing et un triceps à 3. Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice avec ses attelles anti-équin. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « YO avec 1 appui MS » : Le patient est en position debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO). Il se tient avec une seule main à un objet stable : barreau de l’espalier ou table placée devant lui ou chambranle de porte… Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage). Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre importants (instabilité posturale importante). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en s’appuyant avec un seul doigt. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « YO sans appui des MS » : Le patient est en position debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « Yeux Fermés pieds écartés » : Le patient est en position debout pieds écartés avec les Yeux Fermés (YF). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient ouvre les yeux ou qu’il est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. On trouvera une séquence concernant l’exercice « Yeux Fermés pieds écartés » à 2 minutes 3 secondes du début de la vidéo. Titre de la vidéo : Une paraplégie qui récupère : le rôle de la rééducation Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=zdUjGdN2_NY Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « YO pieds écartés 15 cm » : Le patient est en position debout avec les pieds écartés de 15 cm (écart mesuré entre les 2 malléoles internes) et les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds écartés avec les Yeux Ouverts (YO) ou Yeux Fermés (YF) Explication de l’exercice « YO pieds écartés 10 cm » : Le patient est en position debout avec les pieds écartés de 10 cm (écart mesuré entre les 2 malléoles internes) et les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds joints Explication de l’exercice « Yeux Ouverts (YO) » : Le patient est en position debout avec les pieds joints et les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : Debout pieds joints Explication de l’exercice « Yeux Fermés (YF) » : Le patient est en position debout avec les pieds joints et les Yeux Fermés (YF). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable (ou un fauteuil roulant avec freins) est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre d’intensité moyenne (instabilité posturale de gravité intermédiaire). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) gauche Explication de l’exercice « Yeux Ouverts (YO) » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal), en appui sur le membre inférieur (MI) gauche et les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) gauche Explication de l’exercice « Yeux Fermés (YF) » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal), en appui sur le membre inférieur (MI) gauche et les Yeux Fermés (YF). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) gauche Explication de l’exercice « YO triple flexion MI dr. » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal) en appui sur le membre inférieur (MI) gauche et les Yeux Ouverts (YO). Le membre inférieur droit (MI dr.) est en triple flexion, avec un maximum de flexion de hanche et de dorsiflexion du pied, qui ne doit pas prendre (si possible) une attitude non recherchée (en varus par exemple). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte ou barres parallèles…) est à portée de main. Le patient peut s’y tenir en cas de perte d’équilibre. Une chaise stable peut être placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient (sauf cas particuliers). Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste) avec un déficit de flexion du genou lors de la marche et/ou une tendance au steppage (spasticité prédominant sur les muscles extenseurs du membre inférieur par exemple) . Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) droit Explication de l’exercice « Yeux Ouverts (YO) » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal), en appui sur le membre inférieur (MI) droit et les Yeux Ouverts (YO). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) droit Explication de l’exercice « Yeux Fermés (YF) » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal), en appui sur le membre inférieur (MI) droit et les Yeux Fermés (YF). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte…) est placé devant lui. Une chaise stable est placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient. Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste). Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en comptant les secondes à haute voix. On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Sous la rubrique : équilibre unipodal en appui sur le membre inférieur (MI) droit Explication de l’exercice « YO triple flexion MI g. » : Le patient est en position debout en équilibre sur un seul pied (équilibre unipodal) en appui sur le membre inférieur (MI) droit et les Yeux Ouverts (YO). Le membre inférieur gauche (MI g.) est en triple flexion, avec un maximum de flexion de hanche et de dorsiflexion du pied, qui ne doit pas prendre (si possible) une attitude non recherchée (en varus par exemple). Un objet stable (barreau de l’espalier ou table ou chambranle de porte ou barres parallèles…) est à portée de main. Le patient peut s’y tenir en cas de perte d’équilibre. Une chaise stable peut être placée derrière lui par sécurité, mais il n’y a pas de contact entre la chaise et le patient (sauf cas particuliers). Il doit rester dans cette position (chronométrage) sans se tenir. L’exercice se termine lorsque le patient est obligé de se s’appuyer (perte d’équilibre ou fatigue du patient…). Si le patient n’est pas trop fatigué, on effectue plusieurs essais et l’on retiendra la meilleure performance. Cet exercice est destiné aux patients présentant des troubles de l’équilibre frustes (instabilité posturale fruste) avec un déficit de flexion du genou lors de la marche et/ou une tendance au steppage (spasticité prédominant sur les muscles extenseurs du membre inférieur par exemple) . Une quantification de 10 à 120 secondes permet d'évaluer les petits progrès du patient en rééducation. A première vue, ces progrès semblent parfois peu importants (passer de 47 à 56 secondes sans perdre l’équilibre par exemple). En réalité, cette connaissance des résultats permet de soutenir le moral du patient et d’organiser l’évolution de la rééducation. Le thérapeute compte les secondes à haute voix pour donner au patient une connaissance extemporanée des résultats (CER) qui permet d'améliorer les performances. Un excès de précision avec un chronomètre sophistiqué est inutile et contre productif (31 secondes et 53 centièmes). Pour une bonne utilisation par le patient de la connaissance des résultats, une précision moyenne est largement satisfaisante. Il suffit donc de compter lentement à haute voix pour obtenir une CER efficace. Cette connaissance extemporanée des résultats (CER) va inciter le patient à battre son précédent « record ». La CER est donc un outil important pour effectuer une progression. Si la tenue de position est inférieure à 10 secondes Exercice non adapté Mise en échec du patient (exercice trop difficile) Si la tenue de position est comprise entre 10 et 120 secondes Exercice adapté Le patient peut progresser par apprentissage répétitif Si la tenue de position est supérieure à 120 secondes Exercice non adapté L'exercice est trop facile pour le patient On peut noter dans la case « Commentaires ou modifications à apporter aux exercices » les aménagements qui permettent d’adapter cet exercice au cas particulier du patient. Exemple : le patient effectue l’exercice en se tenant avec une seule main et en évitant le recurvatum du genou portant (voir la figure). On soulignera la cotation chaque fois que le patient peut effectuer l'exercice seul et sans danger. Cette précision incite le rééducateur à s'éloigner du patient dès que possible, pour lui permettre de prendre confiance en ses propres possibilités et d'augmenter ainsi son autonomie. Remarque : le travail sur statokinésimètre ou sur plate forme de jeu informatisée (en adaptant l’écartement des pieds et la difficulté des exercices aux possibilités du patient) peut remplacer les tenues de positions. Vidéo concernant « le travail sur statokinésimètre ou sur plate forme de jeu informatisée ». Titre de la vidéo : Ma rééducation sur le statokinésimètre Lien URL vers cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=aMiqoohs48c Les exercices en gras et bleu permettent de renforcer les influx flexogènes, en cas de faiblesse des fléchisseurs ou de spasticité en extension des MI. Inversement, les autres exercices permettent de renforcer les influx extensogènes, en cas de flaiblesse des extenseurs. Gestion de la FATIGUE : entre chaque exercice, le temps de repos est égal ou supérieur au temps de travail = particulièrement important pour les patients présentant une sclérose en plaques.Vidéos illustrant le « Protocole de rééducation de l’équilibre fonctionnel quantifié de l'adulte » à voir sur Internet
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Ces vidéos sont visibles gratuitement et sans inscription sur le site Internet YouTube
Déplacements (quantifié en mètres)
Titre de la vidéo : Bâton de marche pour sclérose en plaques
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=UwTazhZQ-O0
Titre de la vidéo : 2 ans plus tard : SEP avec recurvatum douloureux que faire ?
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=vc6GFojDyq4
Titre de la vidéo : Travail de la flexion des membres inférieurs en position debout (spasticité en extension)
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=YXgNT9cHwWo
Titre de la vidéo : Flexion active totale en position assise (chaise de fer). Lutte contre la spasticité en extension
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=CKG7ty7M1JU
Titre de la vidéo : W isocinétique excentrique de la flexion (SEP)
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=hEGLy32iaEY
Titre de la vidéo : Sclérose en plaques : comment faciliter la marche ?
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=J6dDStLUpAQ
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
On trouvera une séquence concernant la marche avec une canne à 1 minute 50 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
On trouvera une séquence concernant la marche avec 2 cannes à 15 secondes du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
On trouvera une séquence concernant la marche avec un déambulateur à 31 secondes du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
Escaliers (quantifié en nombre de marches)
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
On trouvera une séquence concernant les escaliers avec une canne et la rampe à 2 minutes 36 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
On trouvera une séquence concernant les escaliers + 1 main sur la rampe à 1 minute 11 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
On trouvera une séquence concernant les escaliers + 2 mains sur la rampe à 5 minutes 11 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
Changements de positions (quantifié en nombre de changements de positions)
Titre de la vidéo : Sclérose en plaques : comment se remettre debout
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=IqthJkmHxoE&feature=channel_page
Titre de la vidéo : Ma kinésithérapie contre la sclérose en plaques FILM 1
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=V9dC_0e4s-E
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
On trouvera une séquence concernant les changements de positions à 5 minutes 30 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
On trouvera une séquence concernant les changements de positions à 2 minutes 28 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
On trouvera une séquence concernant les changements de positions « Assis - debout - et retour en position assise » à 2 minutes 32 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
Tenir une position chronométrée
Vidéo concernant l'exercice "Soulever le bassin (Pont bustal) "
Titre de la vidéo : Comment exécuter l'exercice « Pont bustal, soulever le bassin »
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=IqthJkmHxoE&feature=channel_page
Vidéo concernant l'exercice "Penché en arrière avec flexion des 2 MI"
Titre de la vidéo : Assis et penché en arrière avec flexion des 2 MI pour lutter contre la spasticité en extension
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=CKG7ty7M1JU
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
On trouvera une séquence concernant la tenue d’une position chronométrée à 4 minutes 38 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
On trouvera une séquence concernant la tenue d’une position chronométrée à 5 minutes 34 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
On trouvera une séquence concernant la tenue d’une position chronométrée « Debout pieds écartés sans appui des membres supérieurs » à 3 minutes 44 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
L’intérêt du repos entre 2 exercices de rééducation
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
On trouvera une séquence concernant l’intérêt du repos entre 2 exercices de rééducation à 2 minutes 01 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
On trouvera une séquence concernant l’intérêt du repos entre 2 exercices de rééducation à 50secondes du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
On trouvera une séquence concernant l’intérêt du repos entre 2 exercices de rééducation à 2 minutes 04 du début de la vidéo
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
Les 4 types d’exercice + l’intérêt du repos entre 2 exercices de rééducation = dans une seule vidéo
Titre de la vidéo : Ma lutte contre la SEP par la kinésithérapie
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=XF6MBToSDPA
Titre de la vidéo : Bilan-traitement de la Sclérose en Plaques en kinésithérapie libérale
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=NS9gECGVCzU
Titre de la vidéo : Mon combat contre la SEP par la rééducation
Lien URL : http://www.youtube.com/watch?v=8AYKX8pQ4iA&feature=channel_video_title
Pour en savoir plus :
Sultana R., Mesure S., Le Dafniet V., Bardot P., Crucy M. Sclérose en plaques et kinésithérapie. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Kinésithérapie, Médecine physique, Réadaptation, 26-431-A-20, 2010. https://www.em-consulte.com/article/261147
Sultana R., Mesure S. Ataxie et syndrome cérébelleux rééducation fonctionnelle, ludique et sportive Paris : Masson (2008).
Sultana R., Bielec S., Rubinot T., Bardot P., Heurley G. : SEP : la frontière entre l’autonomie et la dépendance. Kinésithérapie, les cahiers, N°8-9, Août-Septembre 2002, p. 53-5.
18:04 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2011
Manutention des enfants en situation de handicap
Contenu de l’enseignement de Roland SULTANA « Manutention des enfants handicapés »
TITRE de la vidéo numéro 1 :
Manutention et handicap vidéo 1 de Roland SULTANA
Lien vers cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=5y8rTaqc7Ks
TITRE de la vidéo numéro 2 :
Manutention et handicap vidéo 2 de Roland SULTANA
Lien vers cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=nbMDJQZjkpM
TITRE de la vidéo numéro 3 :
Prévention des lombalgies et des douleurs de la colonne vertébrale
Lien vers cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=Sa_PMZbZ914
TITRE de la vidéo numéro 4 :
Apprendre la respiration d’effort anti-lombalgies en 5 minutes
Lien vers cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=mKejqtnD5Gk
TITRE de la vidéo numéro 5 :
Gymnastique quotidienne et rééducation pour un enfant présentant des séquelles de tumeur cérébrale
https://www.youtube.com/watch?v=lqw4lhA6yks
TITRE de la vidéo numéro 6 :
Rééducation de la position debout chez l'enfant : détail des facilitations
https://www.youtube.com/watch?v=7YqsYQsNmQc&t=1s
Présentation de l’enfant handicapé au niveau de chaque positon : couché sur le dos, sur le ventre, sur les côtés droit et gauche, assis sur le sol, assis sur un siège, assis plage, position du lapin, à 4 pattes, à genoux dressé, chevalier servant droit et gauche, debout, et lors des déplacements.
A chaque fois, il faut se poser 3 questions :
1. Que fait-il ? Quelles positions peut-il prendre ? Exemple : la couchée sur le dos.
2. Comment le fait-il ? Comment analyser sa motricité dans chaque position ? Exemple : il bouge peu et revient toujours dans la même attitude vicieuse = adduction des membres inférieurs et chandelier des membres supérieur.
Pour savoir ce qui est pathologique dans la motricité d’un enfant handicapé, il faut connaitre la motricité de l’enfant sain.
Chez l’enfant sain :
Dans les positions symétriques : le tronc et les membres sont symétriques.
Dans les positions asymétriques : 1. allongement du côté portant 2. rotation vers le côté non-portant 3. légère flexion.
Exemples : couché sur le côté droit, gauche, position assis plage, chevalier servant, unipodal…
Analyser cette situation au niveau de toutes les articulations
1. En commençant par la tête et le cou. 2. Puis le rachis. 3. Puis les racines : hanches et épaules 4. Puis les articulations intermédiaires : genoux et coudes 5. et enfin les extrémités : pieds et mains.
3. Que faire pour améliorer cette situation ? Que peut faire une personne adulte (maman, papa, auxiliaire de PUERICULTURE, etc…) pour aider l’enfant à sortir de cette position stéréotypée qui se comporte comme un attracteur ? Exemple pour l’enfant cité ci-dessus : écarter les membres inférieurs et abaisser les membres supérieurs.
La technique thérapeutique de manutention des enfants en situation de handicap concerne tous les intervenants qui sont amenés à s’en occuper quelle que soit l’activité pratiquée.
Télécharger le premier diaporama en cliquant sur le lien ci-dessous :
Manutention thérapeutique 100911s.pptou version PDF : 01 intervenants concernés.pdf
Télécharger le diaporama concernant la « manutention des enfants en situation de handicap » encore appelé « travail au tapis de sol pour enfants en situation de handicap » ou « principales positions des niveaux d’évolution motrice (NEM) utilisées en rééducation et pour le jeu » en cliquant sur le lien ci-dessous :
02 Positions de travail au tapis handicap moteur enfant.ppt ou (version PDF) 02 Positions de travail au tapis handicap moteur enfant hautetfort.pdf Prévalence pour 1000 enfantsLes handicaps se répartissent en :- Infirmité motrice cérébrale (IMC) : 1,12- Malformations du SNC (système nerveux central) (dont spina bifida, microcéphalies, hydrocéphalies ) : 0,44- Maladies héréditaires et dégénératives du SNC (Friedreich, ataxies cérébelleuses, leucodystrophies ) : 0,30- Malformations ostéomusculaires (agénésies, dysgénésies, maladies ostéo-articulaires congénitales ) : 0,27- autres déficiences motrices (dont : poliomyélite, myopathies, etc.) : 1,11 Télécharger le diaporama concernant « IMC / IMOC / paralysie cérébrale et handicap » en cliquant sur le lien ci-dessous 03 pathologies IMC etc.ppt
ou version PDF : 03 pathologies IMC etc.pdf
Télécharger le diaporama concernant cet « enfant IMC, les danger de la position assis entre les talons » en cliquant sur le lien ci-dessous
04 assis entre les talons danger.ppt
ou (version PDF) 04 assis entre les talons danger.pdf
Télécharger le diaporama concernant « enfant IMC, les danger de la position en adduction » en cliquant sur le lien ci-dessous
ou (version PDF) 05 adduction danger.pdf
Télécharger le diaporama concernant « enfant IMOC : comment varier les positions » en cliquant sur le lien ci-dessous
06 polyhandicap positionnement.ppt
ou version PDF : 06 polyhandicap positionnement.pdf
Télécharger le diaporama concernant « IMC : les dangers de la position assis-plage unilatérale » en cliquant sur le lien ci-dessous
ou (version PDF) 07 assis plage danger.pdf
Télécharger le diaporama concernant « enfant IMOC : déplacement dorsal inespéré sur un crawler » en cliquant sur le lien ci-dessous
08 déplacement dorsal polyhandicap.ppt
ou version PDF : 08 déplacement dorsal polyhandicap.pdf
Télécharger le diaporama concernant « Enfant présentant un retard psychomoteur » en cliquant sur le lien ci-dessous :
ou (version PDF) : 09 retard psycho moteur.pdf
10 Manutention des enfants présentant une paralysie cérébrale + conseils divers
Article intitulé : Lesson 20: Disability and Rehabilitation Part 2
Lien URL : http://wikieducator.org/Lesson_20:_Disability_and_Rehabilitation_Part_2
Télécharger le diaporama concernant « Enfant présentant des séquelles de tumeur cérébrale et des complications post-opératoires » en cliquant sur le lien ci-dessous :
12 tumeur cérébrale facilitation.ppt
ou version PDF : 12 tumeur cérébrale facilitation.pdf
Télécharger le diaporama concernant « Les bébés nageurs : » en cliquant sur le lien ci-dessous :
ou version PDF : 88 laissez l eau faire.pdf
Pour voir les vidéos qui correspondent à cet article cliquer sur le lien URL suivant :
Ces vidéos regroupées sous le titre :
« IMC et IMOC : vidéos de base concernant leur rééducation et réadaptation »
11:57 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technique, thérapeutique, manutention, enfants, handicap, imc, imoc, paralysie cérébrale
10/09/2011
Physiopathologie de la maladie de Parkinson. Conséquences en rééducation
Figure 1A : Schéma simplifié du système nerveux central.1A Schéma d'Allen et Tsukahara.JPG Deux compartiments sont nécessaires à l’apparition des mouvements :
- le compartiment de préparation,
- le compartiment d’exécution des mouvements.
Figure 1B: Le schéma simplifié du système nerveux permet d’expliquer les capacités motrices des patients présentant une maladie de Parkinson. 1B Modification du système nerveux dans la maladie de Parkinson.JPG Conséquences des lésions dans la maladie de Parkinson : La pathologie des ganglions de la base entraîne une diminution (ou une abolition dans les formes graves) des mouvements automatiques. En particulier, des mouvements automatiques sous contrôle proprioceptif ou réalisés en feed-forward (figure 1B).En conséquence, tous les gestes coordonnés que le patient va apprendre et exécuter doivent tenir compte de ce handicap. Le patient va compenser son handicap de trois manières : 1. Compensation en utilisant la voie volontaire encore appelée « la voie directe »(symbolisée par la grande flèche du haut sur le schéma).Grâce à l’intégrité de la voie directe, les mouvements volontaires sont possibles, mais ils nécessitent une « demande attentionnelle » importante. Le patient doit faire un effort de concentration. De plus, les gestes volontaires sont relativement maladroits. 2. Compensation en utilisant la voie qui passe par le néo-cerveletIl s'agit de mouvements réalisés à partir d'indices extéroceptifs (visuels, auditifs...) réels ou imaginaires. Par exemple, il est plus facile de marcher à grands pas en enjambant des lignes tracées régulièrement sur le sol. Grâce à cette voie, le patient pourra apprendre de nouvelles stratégies motrices adaptées au handicap. 3. Compensation en utilisant le reliquat des ganglions de la baseLes mouvements automatiques, réalisés sous contrôle proprioceptif ou en feed-forward sont encore possibles, mais avec une difficulté d’autant plus grande que la pathologie des ganglions de la base est importante. Résumé et conclusion : Tous les gestes et toutes les situations d’équilibration doivent être modifiés (recalibrés) pour tenir compte de la symptomatologie parkinsonienne (rigidité, akinésie, etc..) et permettre une efficacité optimale en dépit de la pathologie. Ces nouveaux apprentissages devront prendre en considération les lésions plus ou moins complètes des ganglions de la base. Ces nouvelles habiletés gestuelles qui vont être apprises grâce à :1. l’intégrité de la voie volontaire, 2. de la voie passant par le néo-cervelet, 3. et en utilisant ce qui est encore fonctionnel dans la voie passant par les ganglions de la base. La compensation totale d’un système par les deux autres est impossible. Seule une compensation partielle est possible (Massion). Elle va permettre d’améliorer progressivement l’autonomie des patients. Bibliographie Massion J. : Cerveau et motricité, PUF, Paris 1997 Paillard, J. : L’intégration sensori-motrice et idéo-motrice. In M. Richelle, J. Requin, M. Robert (eds). Traité de Psychologie Expérimentale. PUF. Paris, Chap. III. 6, pp : 925-961 RIDGEL, A.L., VITEK, J.L., ALBERTS, J.L. : Forced, Not Voluntary, Exercise Improves Motor Function in Parkinson's Disease Patients. Neurorehabilitation and Neural Repair 2009; 23(6): 600-608Lien Internet (URL) vers le résumé de cet article http://nnr.sagepub.com/content/23/6/600.abstract Roland Sultana, Serge Mesure : Ataxies et syndromes cérébelleux. Rééducation fonctionnelle, ludique et sportive, Elsevier Masson, novembre 2008. Pages 58 à 62.
Explication des progrès du patient en rééducation
Comment le patient peut-il faire des progrès fonctionnels en rééducation (augmentation du périmètre de marche, du nombre d’étages d’escaliers qu’il peut monter sans se reposer, etc…) alors que la pathologie s’aggrave inexorablement de jour en jour ?
La figure 2 permet de comprendre que le patient peut progresser à l’intérieur de son handicap pour toutes les activités qui n’ont pas été optimisées par un entrainement sérieux.
La limite des progrès possibles est constituée par un plafond théorique qui s’abaisse progressivement en fonction de l’évolution de la pathologie
Figure 2 : explication des progrès d'un patient parkinsonien en rééducation
Figure 2 explication des progrès d'un patient parkinsonien en rééducation.jpg
Explication des progrès du patient parkinsonien lors de la « tandem-therapy »
« L’exercice forcé » qui pousse le système nerveux central d'un patient (présentant une atteinte fruste) au-delà de sa capacité normale pourrait diminuer (pendant plusieurs jours) les symptômes de sa maladie de Parkinson.
Il n’y a pas encore d’explications prouvées et reconnues.
Les hypothèses avancées pour justifier ces progrès inespérés sont d’ordre biochimique. L’exercice forcé pourrait stimuler la production naturelle de la dopamine, ce qui permettrait d’améliorer le fonctionnement du cerveau des patients présentant une maladie de Parkinson en début d’évolution
Phénomène « on-off » et rééducation
Pour comprendre le phénomène « on off », il est utile de consulter le site internet dont le lien est ci-dessous :
http://monparkinson.fr/votre-medecin-vous-parle/du-cas-particulier-des-fluctuations.html
Le rééducateur doit repérer les horaires où le patient est le plus en forme (qui correspond généralement aux périodes « on ») pour pouvoir effectuer une rééducation de qualité.
Le protocole de rééducation que nous avons mis en ligne et la « tandem therapy » seront plus bénéfiques lors de ces périodes.
Vous trouverez ci-dessous un lien Internet vers la « tendem – therapy »
Vous trouverez ci-dessous un lien Internet vers le « Protocole de rééducation de l’équilibre fonctionnel quantifié, fiche pré-remplie pour patient présentant un syndrome parkinsonien »
protocole parkinson 191114.xls
09:44 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maladie de parkinson, physiopathologie, jacques paillard, allen, tsukahara